Le plafond chauffant : un chauffage économique et astucieux
Actuellement, pour réchauffer votre logement, vous avez le choix entre différents équipements : radiateurs, chauffage au sol mais également le plafond chauffant. Ce dispositif proposé sous 2 modèles, électrique et hydraulique, présente divers avantages non négligeables, dont le gain de place. Découvrez dans ce guide ce qu’il y a savoir sur cet équipement, notamment son fonctionnement, les raisons pour lesquelles il est intéressant de l’installer, ainsi que son prix.
Le fonctionnement du plafond chauffant
Il fonctionne sur le même principe qu’un plancher chauffant. Ainsi, comme ce dernier, le plafond chauffant est disponible en 2 modèles.
Le plafond chauffant électrique
Sur le marché, vous pourrez trouver 2 types de plafond chauffant électrique ou plafond rayonnant électrique :
- le plafond rayonnant plâtre (PRP) : il est constitué de plaques de plâtre qui recouvrent un film chauffant intégré dans un panneau isolant fixé sur une armature métallique ;
- le plafond rayonnant modulaire (PRM) : il est composé de modules chauffants accrochés à une armature en métal. Le système peut, par la suite, être recouvert d’un simple parement décoratif.
Le plafond chauffant hydraulique
Ce système est constitué d’un réseau de tubes hydrauliques fixés au plafond et qui fonctionnent en circuit fermé.
Il peut être relié à :
- une chaudière basse température ;
- une pompe à chaleur ;
- une installation solaire.
D’ailleurs, si vous le reliez à une pompe à chaleur réversible, le système pourra être utilisé comme plafond chauffant rafraîchissant en été.
Les avantages et inconvénients
Un plafond chauffant est un système qui comporte plusieurs avantages, mais qui a aussi ses inconvénients.
Avantages | Inconvénients |
---|---|
- comme il est installé au plafond, vous n’aurez pas de contraintes pour l’emplacement de vos meubles ; - il ne nécessite pas de revêtement spécialement solide. Une fois le revêtement choisi, vous pouvez le peindre selon vos goûts avec une peinture classique ; - le plafond chauffant délivre une chaleur douce et homogène ; - la chaleur se diffuse dans la pièce assez rapidement, en moins de 30 minutes en moyenne ; - vous n’aurez pas à entretenir régulièrement le système. | - afin d’éviter les risques de surchauffe, le plafond chauffant nécessite une hauteur de plafond d’au moins 2,4 m. Le système n’est donc pas adapté à tous les logements ; - son coût est encore largement plus élevé que celui des chauffages au sol. |
L’installation et l’entretien d’un plafond chauffant
La pose d’un plafond chauffant est une opération complexe. C’est pourquoi vous devez faire appel à des professionnels pour installer le système. Il pourra :
- procéder aux poses et aux raccordements nécessaires dans les normes ;
- garantir le bon fonctionnement du système.
C'est un dispositif qui ne requiert aucun entretien. Néanmoins, en cas de panne, il est plus facile à réparer qu’un système de chauffage au sol.
Le prix moyen de ce type de plafond
Pour estimer le coût d’un plafond chauffant, vous devez prendre en considération quelques facteurs :
- le prix de la fourniture des matériaux, qui dépendra notamment de la surface de votre logement ;
- le modèle que vous souhaitez installer. Dans le cas où vous optez pour un plafond hydraulique, vous devez également compter le prix de la chaudière ou de la pompe à chaleur, si vous n’en possédez pas ;
- les tarifs de l’installateur.
En moyenne, pour acquérir un plafond chauffant, vous devez compter entre 60 € à 100 € TTC/m2, installation incluse.
Les aides et subventions disponibles
Rassurez-vous, bien que le prix de ce système soit élevé, vous pouvez profiter de différentes aides et subventions pour amortir vos dépenses :
- maPrimeRenov’ : cette aide est versée par l’Agence nationale de l’habitat (Anah) sans condition de revenu ;
- la prime énergie : elle est proposée par les fournisseurs d’énergie, comme TotalEnergies, dans le cadre du dispositif Certificats d’Économie d’Énergie ;
- la TVA à 5,5 % : elle sera appliquée par l’entreprise qui vous fournit les matériaux, ainsi que par le professionnel chargé de la pose du système ;
- l’éco-prêt à taux zéro : il s’agit d’un prêt sans taux d’intérêt qui vous servira à financer vos travaux ;
- les aides locales : certaines collectivités locales proposent des aides à la rénovation énergétique. Vous pouvez demander à votre région ou à votre mairie si vous pouvez en profiter.